Rafael Nadal

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Re: Rafael Nadal

#6331 Message par Fafane666 » ven. 11 oct. 2024 11:46


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habas
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Re: Rafael Nadal

#6332 Message par habas » ven. 11 oct. 2024 11:52

murray aussi avait annoncé sa retraite à grosses larmes, il est vite revenu nous casser les burnes avec ses wild cards pourries.
djokovic-murray la bonne équipe pour un 25ème grand chelem du goat.

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Marko
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Re: Rafael Nadal

#6333 Message par Marko » ven. 11 oct. 2024 12:07

habas a écrit :
ven. 11 oct. 2024 11:52
murray aussi avait annoncé sa retraite à grosses larmes, il est vite revenu nous casser les burnes avec ses wild cards pourries.
:risitas15: :risitas4: :risitas12:
Il est urgent d'ouvrir une enquête sur l'escroquerie organisée de LudoQSG pour l'obtention de ses places aux JO de Paris
Soupçons de marchés truqués, trafic illégal de tickets, achat de faux billets etc

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Re: Rafael Nadal

#6334 Message par Fafane666 » ven. 11 oct. 2024 12:40


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Pierre1er
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Re: Rafael Nadal

#6335 Message par Pierre1er » ven. 11 oct. 2024 13:01

Retraite de Rafael Nadal | Notre Rafa à nous : comment l'Espagnol a marqué la rédaction d'Eurosport

https://www.eurosport.fr/tennis/retrait ... tory.shtml

Rafael Nadal s'arrêtera donc là. L'Espagnol est l'un des plus grands sportifs de l'histoire et l'annonce de sa retraite a, forcément, ravivé des souvenirs chez tous les amateurs de sport. Chez nous, aussi. Pour l'occasion, les membres de notre rédaction racontent, à travers des moments qu'ils ont vécus ou des sensations qu'ils ont eues, ce qui a fait de "Rafa" un athlète à part.

Maxime Battistella
Une main posée sur l'épaule d'un rival en détresse. Lors de la remise des trophées de l'Open d'Australie 2009, alors qu'il venait de réaliser un nouveau rêve personnel en faisant la conquête de Melbourne, j'ai été frappé par ce geste d'empathie, cette accolade. C'est à ce moment précis que j'ai perçu devant ma télévision l'homme Rafael Nadal caché derrière le masque du "Taureau de Manacor" qui fusille ses adversaires du regard.

Il était la cause des malheurs de son rival Roger Federer, il aurait pu se contenter de célébrer son exploit mais il a pris le temps de consoler. Plus proche en termes de sensibilité tennistique et esthétique du Suisse, j'ai alors été subjugué par ce paradoxe : comment un tel tueur, un tel guerrier pouvait-il être si sensible ? Et avec les années, la réponse m'a frappé. Cet engagement insatiable à ne rien lâcher sur chaque point, c'était vivre viscéralement la compétition, résister au torrent permanent des émotions. Une métaphore du tourbillon de la vie.
Et puis vient l'accalmie, le temps de panser les plaies et de féliciter le rival avant le prochain combat. Car seul lui est apte finalement à vous comprendre. C'est aussi pour cela que Nadal était inconsolable le soir de la retraite de Federer. Le Majorquin a modifié à jamais mon regard sur la rivalité dans le sport. Il lui a donné plus de sens. Et pour cela avant tout, il restera unique à mes yeux.


Thomas Bihel
Mars 2003. Cherbourg en Cotentin, jour de finale du tournoi Challenger de tennis. Un joueur Espagnol âgé de 16 ans, neveu du défenseur du Barça, Miguel Angel Nadal, joue cet après-midi contre l’Argentin Sergio Roitman, de 7 ans son aîné. Une seule place les sépare au classement ATP. Rafael Nadal est 177e joueur mondial. Déjà.
Son oncle Toni m’invite à rencontrer son prodige. À venir interviewer le phénomène à son hôtel, à quelques pas du complexe de Chantereyne. Dans sa chambre, c’est "plus simple", a dit le tonton. Assis sur son lit, ce sera même mieux. À quelques heures de la finale, après un parcours sans faute contre De Voest, Varlet, Saoudi et Elseneer, le tout jeune Rafael est accueillant. Timide, poli, souriant, determiné. Les réponses sont fluides. Son amour du jeu transpire. Son humilité aussi.
L’après-midi, l’excellent Roitman remportera le trophée en trois sets accrochés. Il est fort cet Argentin ! Promis à un avenir brillant. Le jeune Nadal, lui, jouera certainement d’autres finales. A suivre. Assurément.


Anne Boyer
Entre Rafa et moi, l’histoire avait pourtant mal commencé. Comme beaucoup de fans inconditionnels de Roger Federer, j’ai vu d’un très mauvais œil ce gamin en pantacourt et marcel arriver sur le devant de la scène tennistique. Tout le contraire de mon esthète helvète... je l’ai rapidement détesté, avec ses tocs, sa transpiration et son coup droit lasso. En aimer un, c’était détester l’autre, dans un accord tacite entre représentants des deux clans.
Il y a eu beaucoup de mauvaise foi dans cette détestation. Du désespoir aussi, comme ce 6 juillet 2008, où celui qu’on s’entêtait à réduire à un terrien devenait le bourreau du roi du gazon. Longtemps, j’ai détesté Nadal ; souvent, il m’a fait hurler, rager, pleurer. Et puis, petit à petit, j’ai accepté. Et même glissé vers le respect. Puis l’admiration. Assez récemment, certes, quand il a commencé à moins gagner (ça aide !) et quand un autre monstre a endossé le rôle du bourreau.
Comme vous tous, j’ai frissonné en le voyant remporter un improbable 14e Roland Garros ; comme vous tous, j’ai craqué en le voyant pleurer, main dans la main avec Roger. Comme nous tous aujourd’hui, je vois à regret une page magnifique du tennis se tourner.


Vincent Bregevin
Je garderai deux choses de Rafael Nadal. D'abord une image. Celle de son premier sacre à Roland-Garros en 2005. Quand il s’est écroulé au sol après une victoire de haute lutte contre Mariano Puerta. Un mélange de couleurs gravé dans ma mémoire, avec sa tenue détonante, son pantacourt blanc et son débardeur vert sur la terre ocre. Et puis une gueule, son visage de gamin avec son bandana pour maintenir sa longue chevelure en bataille. Il avait l'allure de guerrier qui venait de gagner sa première grande bataille. Il allait devenir le guerrier absolu.
C'est la deuxième chose que je garderai de Nadal. Ce mental sans égal. Je l'ai toujours vu comme un modèle pour ça. Il avait du talent même s'il n'était pas le plus doué. Mais c'était celui qui combinait le plus de qualités. Surtout la résilience, sur le court et bien au-delà. Je crois que c'est cet atout qui l'a mené au sommet, qui a guidé son éthique de travail, qui lui a donné cette intelligence pour faire évoluer son jeu, et devenir l'un des tennismen les plus complets. Ce qui l'a rendu si dominant, pourtant chacune de ses victoires puait l'humilité. Ce n'était pas mon joueur préféré, j'ai souvent souhaité sa défaite. Mais si je devais définir l’incarnation du champion, c'est lui que je choisirais.



Christophe Gaudot
Au premier regard, je n'ai pas spécialement aimé Rafael Nadal. En Federien convaincu, j'ai regardé ce joueur venu perturber la domination de Roger un peu de travers, je l'admets. Comme d'autres, j'ai opposé la classe du Suisse à un jeu bien moins beau techniquement du côté de l'Espagnol. Les années passant et les défaites, sévères, s'accumulant pour Federer, j'ai de plus en plus repoussé Nadal. Avant d'être touché par ce dernier.
Il ne s'agissait pas de l'opposer à Roger Federer mais de s'intéresser au personnage qu'il était. Et comment ne pas être en admiration devant l'exceptionnelle humilité qui est la sienne ? Rarement dans le sport de haut niveau, un joueur ne m'aura autant frappé par la qualité des valeurs qu'il porte. Plus tard, j'ai donc appris à aimer Rafael Nadal. L'homme comme le joueur.



BERTRAND MILLIARD
27 janvier 2014, lendemain de finale de l'Open d’Australie. Dans le salon d’attente de l’aéroport Tullamarine de Melbourne, entre Rafael Nadal escorté de toute son équipe : coach, préparateur physique, kiné, agent, chargé de communication… La veille, blessé en cours de match, le Majorquin s’est incliné en quatre sets face à Stan Wawrinka alors qu’il était nettement favori.
L’excitation s’empare aussitôt du lieu, à l’ambiance plutôt feutrée en temps normal. Tout le monde a reconnu la star et se dit que c’est une occasion unique de se créer un souvenir avec lui ou de lui glisser un compliment.
De mon côté, deux sentiments se mêlent : d’un côté le souhait de respecter l’intimité d’un joueur certainement dévasté encore par la défaite ; de l’autre, la tentation du passionné, de l’enfant qui sommeille, aller faire la petite photo qui va bien.
Toujours en pleine réflexion sur l’attitude à adopter, j’aperçois Nadal quitter son groupe. Le gamin prend le pas sur l’adulte et je me dirige vers lui pour lui demander s’il accepterait de faire un selfie. Il répond favorablement et s’efforce de sourire légèrement sur le cliché. Au fil des minutes, c’est l’ensemble de la cinquantaine de voyageurs présents dans cet espace qui vont aller quémander leur autographe, leur photo, leur échange verbal… A tous, il va dire oui.
On ne mesure pas à quel point il doit être pesant de devoir composer avec une telle notoriété en tous lieux. A fortiori au lendemain d’une défaite aussi cruelle. Peu de temps avant l’embarquement, alors qu’il feuillette les magazines proposés sur le présentoir du salon, l’Espagnol est interpellé par une octogénaire, qui lui fait part de son admiration et le félicite pour sa carrière. Elle semble ignorer ce qui s’est passé la veille et lui parle comme s’il avait soulevé le trophée. Avec beaucoup de respect, le joueur écoute puis remercie chaleureusement en souriant. Il n’a pas essayé d’esquiver ou d’abréger l’entretien.
C’est un souvenir marquant : celui d’un être humain incroyablement simple et sympathique en toutes circonstances. Une éducation parfaite. La classe.


Thomas Morel
Mon Nadal à moi, c’est celui de septembre 2022, lors des adieux de Federer. Après un ultime double ensemble et une défaite anecdotique, les deux meilleurs ennemis se retrouvent comme deux gamins en totale perdition au rythme du tube "Burn" d’Ellie Goulding. Craquage total qui était prévisible pour Roger, moins pour Rafa.
Cette image me brise. Voir les larmes incontrôlables de l’Espagnol, main dans la main avec Federer, me réconcilie avec cet immense champion que j’ai trop longtemps détesté. Tout m’énerve chez le Majorquin. Ses tics, ses tocs, son jeu, mais surtout cet ascendant qu’il a trop longtemps eu face à mon Roger. Jusqu’à cette victoire à la nuit tombée en 2008 dans le jardin du Suisse, un mois après l’avoir humilié dans le sien à Roland. Je le hais.
Oui mais Novak s’est ensuite invité dans la danse, et la rivalité Fedal s’est peu à peu estompée. La finale de légende de 2017 en Australie aura aussi permis de panser certaines plaies, et de pardonner Nadal pour tous ses crimes de lèse-majesté. J’ai beaucoup pleuré en septembre 2022. Mais en tant qu’amoureux de Roger, et surtout du tennis, nul doute que je pleurerai tout autant, si ce n’est plus, aux adieux de son plus grand rival. Gracias por todo señor Rafa.


Cyril Morin
C'est mon 12 juillet tennistique à moi. Le genre de souvenirs qui restent si ancrés en soi qu'ils deviennent une évidence à l'heure de se choisir un destin. Je me souviendrai toute ma vie du 31 mai 2009, de ce dimanche de printemps où, au retour d'un tennis entre potes, j'ai allumé la télé chez l'un d'entre eux, par réflexe plus que par curiosité.
Nadal jouait et Nadal allait gagner, comme toujours. Et puis, le temps s'est arrêté, suspendu comme pour marquer la solennité d'un moment d'éternité. Je me souviens encore de la lumière tombante dans le salon de mon pote, de l'incrédulité d'une génération qui le pensait intouchable ici, de cette sensation si unique et si addictive d'avoir assisté à quelque chose qui restera. Une partie de mon orientation s'est jouée ce jour-là.
Il est cruel de se souvenir de défaites de Rafa à Roland-Garros, si rares. Mais c'est encore avec l'une d'entre elles que j'ai vécu l'une de mes plus belles émotions récentes. Le 27 mai dernier, après sa sortie face à Alexander Zverev, il y eut comme un flottement sur le Philippe-Chatrier, un mélange de tristesse, de mélancolie, de sidération et presque un petit coup de vieux. Rafa s'en va et c'est une partie d'entre nous qui part avec lui.


Julien Pereira
Notre métier est un privilège mais il a tout de même un défaut. Voir, commenter, décortiquer, analyser les performances des sportifs nous pousse, parfois, à les banaliser. Il devient sans doute plus difficile de s'émerveiller devant un coup droit long de ligne, un passement de jambes ou un dépassement par l'extérieur lorsqu'on en a vu et revu des kilotonnes. Alors, pour entretenir la flamme que tous ces petits exploits faisaient grandir quand nous étions enfants, on s'attarde sur autre chose. Sur ce que sont réellement ces sportifs en tant qu'hommes ou femmes. Ce qu'ils ont d'inspirant.
Pour moi, Rafael Nadal a été capital dans ce cheminement. Il m'a amené au tennis par le jeune joueur qu'il était à une époque où je n'étais pas plus attiré par ce sport que par un autre. Mais il ne m'a surtout jamais lâché par l'homme qu'il est devenu : celui qui n'abandonne jamais, reste calme en toutes circonstances, cherche toujours à rebondir, évoluer, progresser.
S'intéresser, même de loin, à l'Espagnol, c'est s'assurer de trouver des moyens de s'élever en tant qu'être humain. Assez rares sont les athlètes capables de générer cet attrait-là avec autant de force. Serena ? Hamilton ? Biles ? Qu'importe. Mon Nadal à moi, c'est celui-ci : l'homme inspirant derrière le sportif exemplaire.


SEBASTIEN PETIT
Quand il déboule sur le circuit ATP à 19 ans, Rafael Nadal détonne. Dans son jeu : puissant et brutal. Et aussi dans son style vestimentaire : pantacourt, débardeur musclé, cheveux longs et bandeau autour de la tête. Personne ne s’habille alors comme lui. C’est un tout logique : il n’est pas là pour faire dans la dentelle, mais pour gagner. Il est facile de le détester, de l’adorer ou de le craindre. Rien qu’à le croiser dans le vestiaire, certains adversaires s’avouaient vaincus avant même de jouer contre lui.
Peu réceptif à cela au départ, j’ai compris l’ampleur du phénomène en me rendant dans une académie de tennis dans les Yvelines en 2007. Ici, parmi les jeunes qui se rêvent joueurs professionnels, deux sortent du lot : en pantacourt, débardeur, bandeau, cheveux longs… Des pâles copies ? Non, deux fans absolus habillés dans la tenue de leur super héros. « Ils mangent, dorment et respirent comme Rafa », m’a-t-on fait comprendre devant ma stupéfaction. Le phénomène était bien là, prêt à tout emporter, même Roger Federer : on ne pouvait pas s’habiller comme lui.



Laurent Vergne
Mats Wilander nous le disait jeudi, Rafael Nadal, c'est d'abord l'incarnation de la passion. Un feu sacré intérieur. Paradoxalement, ce n'est pas une raquette mais un drapeau dans la main que je l'ai la mieux ressentie. C'était au Maracana, le 5 août 2016, le soir de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Rio.
Cet été-là est pourri pour Rafa. Blessé, il a été contraint de quitter Roland-Garros sans combattre, avant le 3e tour. Il a aussi dû renoncer à Wimbledon. Il n'a plus gagné un Grand Chelem depuis plus de deux ans. Quand il arrive à Rio, il n'a pas joué depuis deux mois et demi. On se demande presque ce qu'il fait là.
Dans le temple du football, c'est lui, le champion olympique 2008, qui porte le drapeau espagnol. Il a l'air heureux comme un gosse d'être là. La passion, l'amour du sport, il incarnait tout ça en cet instant et je crois que je ne l'ai jamais autant aimé que ce soir-là. Nadal avait déjà goûté à l'or. Il n'avait pas besoin des Jeux cet été-là. Mais il en avait envie. La passion. Toujours.

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Re: Rafael Nadal

#6336 Message par Pierre1er » ven. 11 oct. 2024 13:04

Fafane666 a écrit :
ven. 11 oct. 2024 12:40
Les 1 et 2 sont vraiment phénoménaux, je m'en souviens encore et je pense pour très longtemps!

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Re: Rafael Nadal

#6337 Message par dantaface » ven. 11 oct. 2024 13:35

Le tennis est mort place à la chute interminable de mbappe
La magnanimité appelle la magnanimité, l'indifférence appelle l'indifférence, et le mépris appelle le mépris. Telle est la charte des êtres libres et, pour ma part, je n'en reconnais aucune autre
Suntem alături de tine, Simona :zemmour:

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Re: Rafael Nadal

#6338 Message par habas » ven. 11 oct. 2024 15:28

un de mes plus beaux souvenirs de nadal , c'est la caméra qui le suit dans le tunnel en allant au vestaire , son visage décomposé après avoir été battu par fognoni , c'était vraiment délectable
djokovic-murray la bonne équipe pour un 25ème grand chelem du goat.

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Re: Rafael Nadal

#6339 Message par Air » ven. 11 oct. 2024 15:49

Moi c'est la série de sets / matchs perdus consécutivement contre l'Empereur sur dur, je me demande s'il existe d'autres joueurs à avoir subi pareille branlée dans l'histoire du tennis.
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Re: Rafael Nadal

#6340 Message par aribey » ven. 11 oct. 2024 16:00

C’est marrant, on associe Nadal-Federer et pas Djokovic qui détient pourtant le record de GC :whistle:

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Re: Rafael Nadal

#6341 Message par habas » ven. 11 oct. 2024 16:02

sur terre , c'était impossible à part mutis.
mais sur les autres surfaces des joueurs français ont réussi à battre nadal.
ils ne sont pas beaucoup quand même.
tsonga à un open d'australie.
monfils à doha.
simon à madrid.
en voyez vous d'autres. merci
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Re: Rafael Nadal

#6342 Message par lluis » ven. 11 oct. 2024 16:06

C'est marrant je me posais la question si un autre joueur que Djokovic avait autant profité des fluctuations du niveau physique de Nadal pour embellir son h2h, je pense que la réponse est non.

Malgré ça il n'y a que 31/29 au h2h pour Djoko.
Et 11/7 en GC pour Nadal par contre :sol:

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Re: Rafael Nadal

#6343 Message par Paco15 » ven. 11 oct. 2024 16:15

habas a écrit :
ven. 11 oct. 2024 16:02
sur terre , c'était impossible à part mutis.
mais sur les autres surfaces des joueurs français ont réussi à battre nadal.
ils ne sont pas beaucoup quand même.
tsonga à un open d'australie.
monfils à doha.
simon à madrid.
en voyez vous d'autres. merci
Pouille à l'US, Mahut au Queen's.

Ajouté 2 minutes 52 secondes après :
Clément à Marseille, Benneteau à Lyon

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Re: Rafael Nadal

#6344 Message par habas » ven. 11 oct. 2024 16:19

oh ptin j'avais oublié pouille n10 mondial. mahut au queens pas vu.
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Re: Rafael Nadal

#6345 Message par Alexis » ven. 11 oct. 2024 17:14

Moi mon souvenir de Nadal c'est

j'en ai pas, je cherche et je vous dirai.

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Re: Rafael Nadal

#6346 Message par Air » ven. 11 oct. 2024 17:17

Alexis a écrit :
ven. 11 oct. 2024 17:14
Moi mon souvenir de Nadal c'est

j'en ai pas, je cherche et je vous dirai.
L'important c'est que nous sommes des personnes.
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Re: Rafael Nadal

#6347 Message par Fafane666 » ven. 11 oct. 2024 17:20

lluis a écrit :
ven. 11 oct. 2024 16:06
C'est marrant je me posais la question si un autre joueur que Djokovic avait autant profité des fluctuations du niveau physique de Nadal pour embellir son h2h, je pense que la réponse est non.

Malgré ça il n'y a que 31/29 au h2h pour Djoko.
Et 11/7 en GC pour Nadal par contre :sol:
2 matchs de diff pour Djoko après 60 matchs en étant favori à chaque fois sur dur, herbe et indoor , pas terrible en fait :del1:

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Re: Rafael Nadal

#6348 Message par Alexis » ven. 11 oct. 2024 17:47

Air a écrit :
ven. 11 oct. 2024 17:17
Alexis a écrit :
ven. 11 oct. 2024 17:14
Moi mon souvenir de Nadal c'est

j'en ai pas, je cherche et je vous dirai.
L'important c'est que nous sommes des personnes.
Ah oui y'a ça. Sa meilleure phrase, de loin. Concernant le tennis y'a des histoires de banane coincée et de coups droits banane. Il semblait apprécier ce fruit.

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Re: Rafael Nadal

#6349 Message par Paco15 » ven. 11 oct. 2024 18:04

14-4 Nadal après Madrid 2009, L'Empereur a fait une sacrée remontada :jap: 16-7 Nadal fin 2010, puis 24-13 donc pour Djoko par la suite.

Terre battue : 20-9 Nadal

Autres surfaces : 22-9* Djokovic
Dur outdoor : 16-5 Djokovic
Dur indoor : 4-2 Djokovic
Gazon : 2-2

*Autres surfaces kaput pour Nadal depuis septembre 2013, la stat préférée de Maitre4 :jap:

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Re: Rafael Nadal

#6350 Message par habas » ven. 11 oct. 2024 18:09

peut être que nadal et roger sont des joueurs plus attachants, mais djoko est le meilleur sur le plan palmarés maintenant qu'il est champion olympique.
après ce n'est simplement que des choix personnels.
roger n'a jamais été champion olympique hormis le double qui ne rentre pas en ligne de compte.
nadal n'a jamais gagné le masters
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Re: Rafael Nadal

#6351 Message par Paco15 » ven. 11 oct. 2024 18:16

_Vdd qui poste maintenant sur forum tennis JVC :jap:
https://m.jeuxvideo.com/forums/42-33-74 ... iffres.htm

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Re: Rafael Nadal

#6352 Message par habas » ven. 11 oct. 2024 18:20

0
Son total de titres au Masters.

0
Son nombre de sets remportés face à Novak Djokovic sur dur depuis 2013 (19 sets perdus d'affilée).

0
Rafael Nadal compte zéro titre au Masters de Miami (0-5 en finale).

0
À ce jour, Nadal compte zéro victoire face à Djokovic à l'Open d'Australie.

0
L'Espagnol a remporté zéro rencontre face à Roger Federer hors terre battue depuis 2014 (7 défaites).
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Re: Rafael Nadal

#6353 Message par Fafane666 » ven. 11 oct. 2024 18:25

Le bal des rageux, fallait s'y attendre..
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Re: Rafael Nadal

#6354 Message par $lenox$ » ven. 11 oct. 2024 19:59

Pierre1er a écrit :
ven. 11 oct. 2024 09:14
Un des 3 matchs perdus par Federer alors qu'il avait gagné plus de points que nadal :baffe:

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Pierre1er
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Re: Rafael Nadal

#6355 Message par Pierre1er » sam. 12 oct. 2024 18:26

Un autre match resté dans la mémoire collective, celui contre Paul Henri Mathieu en 2006.

Nadal, ultra favori après sa saison de terre battue et tenant du titre. Ce fut un gros combat de presque 5 heures, avec l'un des matchs les plus intenses physiquement que j'ai pu voir.




Paul-Henri Mathieu : « Face à Nadal, j’avais accepté le combat physique »




Paul-Henri, diriez-vous que ce match livré face à Rafael Nadal est le meilleur de votre carrière ?

Je ne me suis jamais posé la question. C’est toujours difficile de parler de meilleur match de sa carrière quand il y a une défaite au bout. Disons que c’était un match accompli, un sacré combat. Ma seule frustration à l’époque, c’était de l’avoir joué si tôt dans le tournoi (3e tour). Cette année-là, j’avais un très bon niveau tennistique, j’étais au pic de ma forme physique, dans la force de l’âge.

Pendant près de 5 heures, ce duel avait pris des allures de combat de boxe.


J’avais réussi à mettre Rafa en difficulté, à le pousser quasiment dans ses derniers retranchements sur le plan physique. Je me sentais très fort et j’avais décidé d’accepter le combat physique. À cette époque, Rafa abrégeait moins les échanges. C’était une muraille, il se sentait indestructible physiquement. Il n’avait pas peur de la durée, il savait que son adversaire craquerait le premier. Ce jour-là, j’étais dans le même état d’esprit que lui et c’est pour ça que le premier set avait duré si longtemps (plus d’une heure et demie). Tactiquement, ce n’était peut-être pas la bonne chose à faire mais je n’avais rien à perdre. Tout le monde me donnait perdant.


Aviez-vous été surpris par votre endurance, votre capacité à tenir la cadence et la distance ?


Non. À l’époque, si j’entrais sur le court en sachant que ça durerait longtemps et en me disant que je ne baisserai pas les bras, je pouvais tenir des heures et des heures. Il suffisait juste que je me mette dans les conditions mentales. Plus jeune, je pouvais pousser très loin aux entraînements, jusqu’à la limite.



Quelle image aviez-vous de Rafael Nadal, qui n’avait gagné « qu’un » Roland-Garros à ce moment-là ?

C’était le jeune qui arrivait et on savait déjà qu’il gagnerait un nombre incalculable de Roland-Garros. Physiquement, c’était une machine. Tennistiquement, il était moins complet qu’aujourd’hui. Au début de sa carrière, c’était un véritable rouleau compresseur, c’était impossible de faire un point. Il prenait moins de risques, alors forcément les échanges duraient plus longtemps. Sur terre, on avait l’impression d’être au pied d’une montagne. On savait que ça allait être compliqué.

Mais en entrant sur le court, vous n’aviez pas d’appréhension particulière ?

Je savais que si je n’étais pas dans un bon jour, ça pouvait aller très vite. Que je pouvais prendre 6-1, 6-1, 6-1. Face à Nadal, ça te traverse forcément l’esprit. Mais j’étais persuadé que je pouvais l’embêter. J’avais 1 % de chance de le battre et j’avais envie de saisir cette chance-là à fond.


Dans le 4e set, Thierry Champion (son ancien coach) a eu « l’impression que Nadal pouvait vaciller ». Vous y avez cru également ?

(Il sourit). Il m’a manqué un coup de reins supplémentaire. J’ai tellement voulu entrer dans le combat physique que j’ai joué faux tactiquement à certains moments. Et j’ai fini par me tendre. Physiquement j’aurais pu jouer un 5e set sans problème. J’étais dans un état où rien ne me faisait peur.

Quatorze ans après, cet affrontement est resté dans la mémoire collective. Cela vous surprend ?

Quand on perd, la première chose que l’on fait, c’est d’évacuer pour repartir sur autre chose. À l’époque, je ne m’étais pas attardé sur ce match. Je ne m’étais pas rendu compte que ce match avait marqué les gens, en France comme à l’étranger. C’est drôle, chaque année au moment de Roland-Garros, je vois ce match ressortir sur des sites étrangers. Je suis toujours un peu étonné de l’impact qu’il a pu avoir. C’est probablement parce que j’ai été l’un des premiers à mettre Nadal en difficulté.

Vous avez achevé votre carrière en 2017 sans avoir battu Rafael Nadal (10 défaites)…


(Il se marre). Et je n’ai même pas honte de dire que c’était contre lui que je préférais jouer, car j’avais un peu plus de temps pour mettre mon jeu en place. À deux ou trois reprises, j’aurais pu le battre. J’arrivais à garder une très haute intensité pendant un certain temps. Puis je baissais un peu de niveau et il me marchait dessus. Je me retrouvais comme dans une machine à laver. Face à Nadal, quand on est dans cet engrenage-là, c’est hypercompliqué d’en ressortir. Il appuie, il appuie, il appuie encore. Pour ça, il est exceptionnel.

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Re: Rafael Nadal

#6356 Message par Fafane666 » sam. 12 oct. 2024 18:32

Pour PHM, on retient uniquement deux défaites pour l'ensemble de sa carrière
Celle contre Nadal donc, et celle contre Youzhny dans le 5ème match de la finale de la Coupe Davis 2002 après avoir mené 2 manches à rien.
Bon, c'est le directeur du haut niveau à la FFT, donc tout va bien.. :sweat:

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Re: Rafael Nadal

#6357 Message par Pierre1er » sam. 12 oct. 2024 18:37

Fafane666 a écrit :
sam. 12 oct. 2024 18:32
Pour PHM, on retient uniquement deux défaites pour l'ensemble de sa carrière
Celle contre Nadal donc, et celle contre Youzhny dans le 5ème match de la finale de la Coupe Davis 2002 après avoir mené 2 manches à rien.
Bon, c'est le directeur du haut niveau à la FFT, donc tout va bien.. :sweat:
C'est drôle qu'il dise qu'il aimait jouer contre Nadal malgré que des défaites. Je me rappelle aussi de son match perdu contre Canas à Roland Garros en deux jours, il remontait deux sets de retard, avait eu des balles de matchs mais avait fini par s'incliner. :D

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Re: Rafael Nadal

#6358 Message par Air » sam. 12 oct. 2024 20:23

Finalement cette retraite fait peu de bruit.
On parle plus des aventures de Mbappe à Stockholm que de la retraite du doule dégueulasse, ça pouvait pas être pire :sweat:
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Re: Rafael Nadal

#6359 Message par lluis » sam. 12 oct. 2024 21:53

C'est vrai qu'on entend peu parler sachant qu'il n'a pas joué son dernier match.

Sinon des places de coupe davis en vente à plus de 30000 euros. Les gens sont fous :pt1cable:

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Re: Rafael Nadal

#6360 Message par habas » sam. 12 oct. 2024 22:00

lluis a écrit :
sam. 12 oct. 2024 21:53
C'est vrai qu'on entend peu parler sachant qu'il n'a pas joué son dernier match.

Sinon des places de coupe davis en vente à plus de 30000 euros. Les gens sont fous :pt1cable:
il y en a qui ont du pognon à gaspiller surtout pour voir jouer un joueur à l'agonie.
djokovic-murray la bonne équipe pour un 25ème grand chelem du goat.

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