Emma
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Re: Emma
J'avais un collegue qui frenquentait des clubs ou des filles avec des talents lui marchaient sur le corps, c'etait un petit, laid et pervers, il a fini par etre vire pour multiple harcelements sur des nouvelles, proposition de massage de pieds notamment, ca rappelle qlq1 tiens
Nadoule
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Re: Emma
Spoiler
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EMMA RADUCANU JEUNE PROMISE
PAR ANNE-SOPHIE BOURDET ASBOURDET@LEQUIPE.FR
PA Images/Alamy Stock Photo
PASSÉE DE LA 343E À LA 19E PLACE MONDIALE LA SAISON DERNIÈRE APRÈS SA VICTOIRE SURPRISE À L’US OPEN, EMMA RADUCANU, 19 ANS, A MIS L’ANGLETERRE ET LES SPONSORS À SES PIEDS. UNE TRAJECTOIRE ÉCLAIR QUI SUSCITE ÉMERVEILLEMENT ET INTERROGATIONS.
C’est une histoire sportive qu’il faudrait raconter à la manière d’un conte de fées, parce qu’elle en a tout l’air, un air un peu miraculeux et joliment pailleté, un air dont on manque ces temps-ci, et qu’on a très envie de respirer. L’histoire d’une comète qui a traversé le ciel du tennis mondial en 2021, et dont on se demande, en 2022, si elle ne s’étiolera pas en étoile filante. L’héroïne vous dirait que non, même si elle ne lit pas dans les astres. À 19 ans à peine, Emma Raducanu a déjà pour elle l’assurance d’une grande et le trophée d’une très grande : « Quand elle est rentrée après sa victoire à l’US Open, je la saoulais de questions, raconte son entraîneur fédéral, Matthew James. Je lui demandais quel était le plan désormais, si elle s’était fixé un classement à atteindre. Elle m’a répondu avec le plus grand sérieux du monde, sans ciller : “L’objectif, c’est gagner Wimbledon.” Tous les joueurs répondent ça à leur coach à son âge, et on sait que ça restera souvent un rêve, mais là, j’ai bredouillé “bien sûr”... En fait, elle m’a aussi donné la chair de poule à moi, son coach. » Après avoir réconcilié le tennis britannique avec la victoire en Grand Chelem sur le circuit féminin, qui le boudait depuis quarante-quatre ans et le succès de Virginia Wade à Wimbledon, Emma Raducanu continue de viser la lune. Ce n’est pas dit qu’elle l’atteigne en 2022. En tout cas, les oracles du tennis mondial ne le lui prédisent pas. À quelques heures de son entrée en lice pour l’Open d’Australie, Martina Navratilova, bonne copine, lui a promis « une année très difficile ». L’ancienne joueuse américaine Pam Shriver a, elle aussi, joué les pythies : « Je serais surprise si Emma Raducanu était toujours dans le top 20 à la fin de la saison. » Jamais une joueuse classée 19e mondiale n’a bénéficié d’autant de presse, dans les gazettes sportives certes, mais pas seulement. « Même les papiers les plus banals que je signe sur elle sont plus lus sur le site que de nombreux autres sujets, témoigne le reporter tennis du Guardian, Tumaini Carayol. Je n’ai jamais vu un joueur britannique aussi populaire chez les jeunes qu’elle lors de sa victoire à l’US Open. Pas même Andy Murray quand il était numéro 1 mondial ! »
La semaine qui suit son sacre, les cours de tennis affichent complets. La vague Raducanu, portée par son coup de raquette agressif et son sourire de madone, avale tout sur son passage en Angleterre, jusqu’au très envié titre de « Personnalité sportive de l’année » de la BBC, où l’adolescente devance le plongeur Tom Daley, le nageur Adam Peaty, le footballeur anglais Raheem Sterling ou le boxeur Tyson Fury. Jusqu’au titre honorifique de membre de l’Empire britannique, dont elle est désormais la plus jeune récipiendaire de l’histoire. Quelques semaines avant sa nomination, en
décembre, la reine Elisabeth II lui faisait même parvenir un courrier de félicitations. « Si elle ne l’est pas déjà, elle est en passe de devenir l’une de nos plus grandes stars, assure Anne Keothavong, ancienne numéro 1 Britannique et consultante sur Amazon Prime Video. Elle atteindra la popularité de Lewis Hamilton ou David Beckham. »
On n’approche plus Emma Raducanu comme on approcherait une numéro 19 mondiale. Depuis Melbourne où elle a bouclé sa présaison comme elle a pu après avoir contracté le Covid-19 à Abu Dhabi, la Britannique répond à cette cascade d’hommages derrière un sage écran Zoom. Son trophée BBC, elle s’en félicite d’un message ruisselant d’humilité, où elle rappelle qu’elle n’est « qu’une jeune fille de 19 ans de Bromley, rien d’autre ». Bon, elle doit sûrement être la seule teenager du Kent à compter 2,1 millions d’abonnés sur son compte Instagram, même si elle n’y expose pas ses lauriers, car elle coupe les réseaux sociaux à l’approche des grands tournois.
Les réseaux sociaux, eux, ne coupent jamais quand il s’agit d’elle. Son nom a commencé à y bruisser le 30 juin 2021, au fil de son match sur le court 18 de l’All England Tennis Club. Il était une fois Emma Raducanu, chapitre I. « La première fois que je l’ai vue, raconte Tatiana Golovin, ancienne joueuse et consultante WTA sur BeIN Sports, c’était un pur hasard, pendant Wimbledon. Elle jouait sur un petit court au premier tour et elle a capté mon attention. Son allure, sa présence sur le terrain, on voyait qu’il y avait quelque chose de différent en elle. » Là, la wild card et 338e joueuse mondiale sort l’expérimentée Vitalia Diatchenko en deux sets, première étape d’un parcours qui ira jusqu’en huitièmes de finale (victime de difficultés respiratoires, elle abandonnera au deuxième set face à Ajla Tomljanovic) et qui lui vaudra de partager la une des journaux outre-Manche avec les footballeurs britanniques, parmi lesquels Marcus Rashford s’empressera de lui tweet-ter son admiration. « On n’avait encore jamais entendu parler d’elle hors du tennis et on l’a vu éclater au grand jour, radieuse, souriante, avec un jeu agressif et sans se poser de questions... Que la société britannique se soit si vite attachée à elle et l’ait suivie sur l’US Open avec la même ferveur est l’une des plus jolies histoires de sport que l’on ait vue depuis longtemps ici », résume Matthew James, qui l’entraînait depuis septembre 2018.
Un océan plus loin va s’écrire le plus fabuleux chapitre de son année : sortie des qualifications, Emma Raducanu enchaîne dix matches sans perdre le moindre set en trois semaines et rafle l’US Open, à 18 ans. La première athlète de l’histoire à gagner un Grand Chelem après avoir dû se qualifier pour et cela, moins de trois mois après avoir débuté sur le circuit WTA. Miraculeux ou féerique, tout dépend du degré de romantisme avec lequel on analyse l’exploit. « Personne n’aurait pu prévoir cela, note Anne Keothavong. Je connais Emma depuis qu’elle a 12 ans, elle a toujours figuré parmi les plus prometteuses de sa génération, on savait qu’elle avait le potentiel pour devenir une joueuse professionnelle à succès, mais, étant donné le peu d’expérience qu’elle avait, la manière dont elle s’est emparée des grands tournois avec leur pression intrinsèque est étonnante. Ce qu’elle a réussi cette année, c’est du jamais vu dans notre sport. »
Plus que le niveau qu’elle a atteint pour y parvenir, c’est avant tout sa capacité à enchaîner physiquement les matches qui surprend son entourage proche. « Nous n’étions pas certains qu’elle pourrait gérer cette masse, concède Matthew James. Je l’avais vu s’entraîner contre des joueuses classées dans le top 50 et ne pas avoir de souci de niveau. À Wimbledon ou à l’US Open, on avait donc l’impression qu’elle avait déjà joué des tops 50, même si son classement était bien plus petit. Mais il était plus petit à cause de ses études, des tournois qu’elle a manqués, et de ses débuts un peu tardifs dans le tennis. »
« SON ALLURE, SA PRÉSENCE SUR LE TERRAIN, ON VOYAIT QU’IL Y AVAIT QUELQUE CHOSE DE DIFFÉRENT EN ELLE »
Tatiana Golovin
Des débuts appliqués à 5 ans révolus, du côté de la petite école de tennis de Bromley, dans la banlieue sud-est de Londres. Née au Canada d’une mère chinoise et d’un père roumain, tous deux dans la finance, Emma Raducanu est arrivée en Grande-Bretagne à l’âge de 2 ans. La légende dit que c’est son père qui la poussera vers le sport, le tennis, le karting, le vélo. La légende dit aussi qu’il voulait, comme au golf, que sa fille dispose d’un coach pour travailler chaque mouvement sur le court. Au fil des ans et des tournois, la brunette gagne ses galons (5e à l’Orange Bowl en 2014) sans négliger ses leçons.
Au contraire, à la différence des autres joueuses britanniques de sa génération, elle continue d’aller à l’école jusqu’en juin dernier, ce qui pousse Matthew James à aménager ses cours quotidiens aux environs de l’établissement : « Quand les examens arrivaient, le tennis passait au second plan. Emma veut exceller en tout. » Un coup de fil de ses parents, alors qu’elle prépare l’US Open, lui apprendra qu’elle a obtenu son A-Level (l’équivalent du baccalauréat en Angleterre) avec un A+ en mathématiques et un A en économie. Une jeune fille modèle, timide, assure son entourage, qui passe ses examens le mercredi et pose en haute couture le jeudi pour la bible mode Vogue UK, dans son édition d’octobre dernier. « Je me rappelle avoir été grandement surprise par son aisance durant le shooting, se souvient la journaliste de Vogue Olivia Marks. Un premier shooting photo, cela a de quoi être impressionnant, mais personne n’aurait pu croire qu’elle n’en avait jamais connu avant. »
On a ensuite aperçu Emma Raducanu en Chanel devant les flashes lors du prestigieux gala du Met à New York, puis on a retrouvé Emma Raducanu en Dior quelques semaines plus tard. Mais ce n’est pas tout : Tiffany’s, British Airways, Louis Vuitton et Évian ont également choisi son minois très photogénique pour porter leur image internationale. « Avec la retraite de Maria Sharapova et bientôt celle de Serena (Wil- liams), on a beaucoup misé sur Naomi Osaka, mais Emma Raducanu offre une autre image, estime Tatiana Golovin. Si on n’a encore aucun repère sur son niveau de jeu, on mesure son potentiel. Et puis, elle est très jolie, c’est vraiment la nouvelle star que le tennis féminin attend et dont il a besoin. Elle signe les gros contrats, elle est partout. »
Être partout, au risque de ne plus réussir nulle part. Au micro de Radio Times, l’avant-dernière Britannique à avoir remporté un Grand Chelem, Virginia Wade, s’est interrogée sur cette avalanche de signatures : « Toutes ces sollicitations peuvent faire tourner la tête des jeunes joueurs. Vous devez vous rappeler que vous signez ces contrats parce que vous êtes un bon joueur de tennis, et pour aucune autre raison. Donc, vous feriez mieux de rester un bon joueur de tennis. » Chose qu’on n’a plus tellement écrite sur Emma Raducanu depuis son sacre américain : une sortie prématurée à Indian Wells, une élimination au premier tour à Linz en novembre face à la 101e mondiale la Chinoise Wang Xinyu, des participations à Abu Dhabi et Melbourne annulées pour cause de Covid-19 et une sortie au premier tour à Sydney. Rien de bien surprenant pour une joueuse dont le manque d’expérience sur le circuit WTA est éclipsé par la dorure étincelante de son trophée américain.
À l’image de l’Emma de Jane Austen, le conte de fées d’Emma Raducanu ressemble avant tout à un roman d’apprentissage. « L’année 2022 va être difficile pour elle, elle va découvrir beaucoup de tournois, notamment l’Open d’Australie, note son ancienne capitaine de Billie Jean King Cup, Anne Keothavong. La dernière fois qu’elle est allée à Melbourne, c’était en juniors en 2019 et elle avait été sortie au premier tour. Il va falloir qu’elle s’habitue à beaucoup de choses cette année car tout lui est arrivé très vite, et pas uniquement sur les courts. Elle est regardée de toutes parts, elle est celle que les autres veulent battre... La pression a changé de camp. L’outsider est devenu une cible. »
Une cible consciente d’en être une. « Beaucoup de gens ne se doutent pas à quel point elle est intelligente, brillante même », note Matthew James. Andy Murray lui a récemment fait écho au micro d’Eurosport : « Elle a les pieds sur terre et elle est d’une très grande sagesse. » L’autre raison de croire au projet Raducanu se lit dans son entourage, à savoir les agents d’IMG Max Eisenbud (qui a porté Maria Sharapova au firmament, soit près de 280 millions d’euros en revenus publicitaires sur dix-neuf ans de carrière) et Chris Helliar (qui représente Naomi Osaka et Serena Williams depuis avril 2021), mais aussi son nouvel entraîneur Torben Beltz (qui avait accompagné Angelique Kerber lors de ses titres à l’Open d’Australie et l’US Open 2016).
Et il y a le plus important dans la belle histoire qu’on raconte depuis deux chapitres : son tennis. « Son jeu est extrêmement bien équilibré. Elle dispose d’un très bon retour, d’une bonne frappe de balle, d’un service solide et elle bouge très bien », résume Tumaini Carayol, spécialiste tennis du Guardian. Seule Française avec Clara Burel à l’avoir déjà affrontée (en septembre 2019, lors du tournoi ITF de Roehampton), la néo-retraitée Myrtille Georges confirme ces dispositions : « Sa progression a été plus qu’impressionnante entre le moment où je l’ai affrontée et ce que j’ai vu à la télé l’an dernier. Elle jouait vite mais n’avait pas encore cette qualité de balle, en revanche, elle avait déjà cette détermination sur le terrain, ce qui a dû compter dans sa progression. Pour l’avoir côtoyée hors du tournoi, c’était une bosseuse. » Et mentalement un roc, assurent son entourage comme ses adversaires. Sur les courts, mais aussi en dehors.
Ce mental en or suffira-t-il pour mener à bien sa première vraie saison complète sur le circuit WTA ? « Avec un programme plus lourd, l’important va être sa capacité à aménager des plages de récupération au bon moment, conclut Anne Keothavong. Il y aura des erreurs dans son parcours cette année, mais il faut qu’elle soit autorisée à les faire. L’Angleterre place de hautes espérances en elle, mais on sait tous qu’il lui est impossible de tout rafler. Si elle atteint la deuxième semaine de l’Open Australie, je dirai que c’est une performance fantastique vu sa fin d’année. » De son côté, l’intéressée confie avec placidité ne pas se soucier des opinions. « Ce qui compte, ce sont mes attentes à mon égard », a-t-elle confié à Sky News le mois dernier. La mesure, un don supplémentaire dont les fées auraient gratifié la belle Emma à la naissance. Reste les matches à accumuler pour l’expérience. Sur ce point, les fées ne pourront rien. Cela ne se gagne pas d’un coup de raquette magique.
PAR ANNE-SOPHIE BOURDET ASBOURDET@LEQUIPE.FR
PA Images/Alamy Stock Photo
PASSÉE DE LA 343E À LA 19E PLACE MONDIALE LA SAISON DERNIÈRE APRÈS SA VICTOIRE SURPRISE À L’US OPEN, EMMA RADUCANU, 19 ANS, A MIS L’ANGLETERRE ET LES SPONSORS À SES PIEDS. UNE TRAJECTOIRE ÉCLAIR QUI SUSCITE ÉMERVEILLEMENT ET INTERROGATIONS.
C’est une histoire sportive qu’il faudrait raconter à la manière d’un conte de fées, parce qu’elle en a tout l’air, un air un peu miraculeux et joliment pailleté, un air dont on manque ces temps-ci, et qu’on a très envie de respirer. L’histoire d’une comète qui a traversé le ciel du tennis mondial en 2021, et dont on se demande, en 2022, si elle ne s’étiolera pas en étoile filante. L’héroïne vous dirait que non, même si elle ne lit pas dans les astres. À 19 ans à peine, Emma Raducanu a déjà pour elle l’assurance d’une grande et le trophée d’une très grande : « Quand elle est rentrée après sa victoire à l’US Open, je la saoulais de questions, raconte son entraîneur fédéral, Matthew James. Je lui demandais quel était le plan désormais, si elle s’était fixé un classement à atteindre. Elle m’a répondu avec le plus grand sérieux du monde, sans ciller : “L’objectif, c’est gagner Wimbledon.” Tous les joueurs répondent ça à leur coach à son âge, et on sait que ça restera souvent un rêve, mais là, j’ai bredouillé “bien sûr”... En fait, elle m’a aussi donné la chair de poule à moi, son coach. » Après avoir réconcilié le tennis britannique avec la victoire en Grand Chelem sur le circuit féminin, qui le boudait depuis quarante-quatre ans et le succès de Virginia Wade à Wimbledon, Emma Raducanu continue de viser la lune. Ce n’est pas dit qu’elle l’atteigne en 2022. En tout cas, les oracles du tennis mondial ne le lui prédisent pas. À quelques heures de son entrée en lice pour l’Open d’Australie, Martina Navratilova, bonne copine, lui a promis « une année très difficile ». L’ancienne joueuse américaine Pam Shriver a, elle aussi, joué les pythies : « Je serais surprise si Emma Raducanu était toujours dans le top 20 à la fin de la saison. » Jamais une joueuse classée 19e mondiale n’a bénéficié d’autant de presse, dans les gazettes sportives certes, mais pas seulement. « Même les papiers les plus banals que je signe sur elle sont plus lus sur le site que de nombreux autres sujets, témoigne le reporter tennis du Guardian, Tumaini Carayol. Je n’ai jamais vu un joueur britannique aussi populaire chez les jeunes qu’elle lors de sa victoire à l’US Open. Pas même Andy Murray quand il était numéro 1 mondial ! »
La semaine qui suit son sacre, les cours de tennis affichent complets. La vague Raducanu, portée par son coup de raquette agressif et son sourire de madone, avale tout sur son passage en Angleterre, jusqu’au très envié titre de « Personnalité sportive de l’année » de la BBC, où l’adolescente devance le plongeur Tom Daley, le nageur Adam Peaty, le footballeur anglais Raheem Sterling ou le boxeur Tyson Fury. Jusqu’au titre honorifique de membre de l’Empire britannique, dont elle est désormais la plus jeune récipiendaire de l’histoire. Quelques semaines avant sa nomination, en
décembre, la reine Elisabeth II lui faisait même parvenir un courrier de félicitations. « Si elle ne l’est pas déjà, elle est en passe de devenir l’une de nos plus grandes stars, assure Anne Keothavong, ancienne numéro 1 Britannique et consultante sur Amazon Prime Video. Elle atteindra la popularité de Lewis Hamilton ou David Beckham. »
On n’approche plus Emma Raducanu comme on approcherait une numéro 19 mondiale. Depuis Melbourne où elle a bouclé sa présaison comme elle a pu après avoir contracté le Covid-19 à Abu Dhabi, la Britannique répond à cette cascade d’hommages derrière un sage écran Zoom. Son trophée BBC, elle s’en félicite d’un message ruisselant d’humilité, où elle rappelle qu’elle n’est « qu’une jeune fille de 19 ans de Bromley, rien d’autre ». Bon, elle doit sûrement être la seule teenager du Kent à compter 2,1 millions d’abonnés sur son compte Instagram, même si elle n’y expose pas ses lauriers, car elle coupe les réseaux sociaux à l’approche des grands tournois.
Les réseaux sociaux, eux, ne coupent jamais quand il s’agit d’elle. Son nom a commencé à y bruisser le 30 juin 2021, au fil de son match sur le court 18 de l’All England Tennis Club. Il était une fois Emma Raducanu, chapitre I. « La première fois que je l’ai vue, raconte Tatiana Golovin, ancienne joueuse et consultante WTA sur BeIN Sports, c’était un pur hasard, pendant Wimbledon. Elle jouait sur un petit court au premier tour et elle a capté mon attention. Son allure, sa présence sur le terrain, on voyait qu’il y avait quelque chose de différent en elle. » Là, la wild card et 338e joueuse mondiale sort l’expérimentée Vitalia Diatchenko en deux sets, première étape d’un parcours qui ira jusqu’en huitièmes de finale (victime de difficultés respiratoires, elle abandonnera au deuxième set face à Ajla Tomljanovic) et qui lui vaudra de partager la une des journaux outre-Manche avec les footballeurs britanniques, parmi lesquels Marcus Rashford s’empressera de lui tweet-ter son admiration. « On n’avait encore jamais entendu parler d’elle hors du tennis et on l’a vu éclater au grand jour, radieuse, souriante, avec un jeu agressif et sans se poser de questions... Que la société britannique se soit si vite attachée à elle et l’ait suivie sur l’US Open avec la même ferveur est l’une des plus jolies histoires de sport que l’on ait vue depuis longtemps ici », résume Matthew James, qui l’entraînait depuis septembre 2018.
Un océan plus loin va s’écrire le plus fabuleux chapitre de son année : sortie des qualifications, Emma Raducanu enchaîne dix matches sans perdre le moindre set en trois semaines et rafle l’US Open, à 18 ans. La première athlète de l’histoire à gagner un Grand Chelem après avoir dû se qualifier pour et cela, moins de trois mois après avoir débuté sur le circuit WTA. Miraculeux ou féerique, tout dépend du degré de romantisme avec lequel on analyse l’exploit. « Personne n’aurait pu prévoir cela, note Anne Keothavong. Je connais Emma depuis qu’elle a 12 ans, elle a toujours figuré parmi les plus prometteuses de sa génération, on savait qu’elle avait le potentiel pour devenir une joueuse professionnelle à succès, mais, étant donné le peu d’expérience qu’elle avait, la manière dont elle s’est emparée des grands tournois avec leur pression intrinsèque est étonnante. Ce qu’elle a réussi cette année, c’est du jamais vu dans notre sport. »
Plus que le niveau qu’elle a atteint pour y parvenir, c’est avant tout sa capacité à enchaîner physiquement les matches qui surprend son entourage proche. « Nous n’étions pas certains qu’elle pourrait gérer cette masse, concède Matthew James. Je l’avais vu s’entraîner contre des joueuses classées dans le top 50 et ne pas avoir de souci de niveau. À Wimbledon ou à l’US Open, on avait donc l’impression qu’elle avait déjà joué des tops 50, même si son classement était bien plus petit. Mais il était plus petit à cause de ses études, des tournois qu’elle a manqués, et de ses débuts un peu tardifs dans le tennis. »
« SON ALLURE, SA PRÉSENCE SUR LE TERRAIN, ON VOYAIT QU’IL Y AVAIT QUELQUE CHOSE DE DIFFÉRENT EN ELLE »
Tatiana Golovin
Des débuts appliqués à 5 ans révolus, du côté de la petite école de tennis de Bromley, dans la banlieue sud-est de Londres. Née au Canada d’une mère chinoise et d’un père roumain, tous deux dans la finance, Emma Raducanu est arrivée en Grande-Bretagne à l’âge de 2 ans. La légende dit que c’est son père qui la poussera vers le sport, le tennis, le karting, le vélo. La légende dit aussi qu’il voulait, comme au golf, que sa fille dispose d’un coach pour travailler chaque mouvement sur le court. Au fil des ans et des tournois, la brunette gagne ses galons (5e à l’Orange Bowl en 2014) sans négliger ses leçons.
Au contraire, à la différence des autres joueuses britanniques de sa génération, elle continue d’aller à l’école jusqu’en juin dernier, ce qui pousse Matthew James à aménager ses cours quotidiens aux environs de l’établissement : « Quand les examens arrivaient, le tennis passait au second plan. Emma veut exceller en tout. » Un coup de fil de ses parents, alors qu’elle prépare l’US Open, lui apprendra qu’elle a obtenu son A-Level (l’équivalent du baccalauréat en Angleterre) avec un A+ en mathématiques et un A en économie. Une jeune fille modèle, timide, assure son entourage, qui passe ses examens le mercredi et pose en haute couture le jeudi pour la bible mode Vogue UK, dans son édition d’octobre dernier. « Je me rappelle avoir été grandement surprise par son aisance durant le shooting, se souvient la journaliste de Vogue Olivia Marks. Un premier shooting photo, cela a de quoi être impressionnant, mais personne n’aurait pu croire qu’elle n’en avait jamais connu avant. »
On a ensuite aperçu Emma Raducanu en Chanel devant les flashes lors du prestigieux gala du Met à New York, puis on a retrouvé Emma Raducanu en Dior quelques semaines plus tard. Mais ce n’est pas tout : Tiffany’s, British Airways, Louis Vuitton et Évian ont également choisi son minois très photogénique pour porter leur image internationale. « Avec la retraite de Maria Sharapova et bientôt celle de Serena (Wil- liams), on a beaucoup misé sur Naomi Osaka, mais Emma Raducanu offre une autre image, estime Tatiana Golovin. Si on n’a encore aucun repère sur son niveau de jeu, on mesure son potentiel. Et puis, elle est très jolie, c’est vraiment la nouvelle star que le tennis féminin attend et dont il a besoin. Elle signe les gros contrats, elle est partout. »
Être partout, au risque de ne plus réussir nulle part. Au micro de Radio Times, l’avant-dernière Britannique à avoir remporté un Grand Chelem, Virginia Wade, s’est interrogée sur cette avalanche de signatures : « Toutes ces sollicitations peuvent faire tourner la tête des jeunes joueurs. Vous devez vous rappeler que vous signez ces contrats parce que vous êtes un bon joueur de tennis, et pour aucune autre raison. Donc, vous feriez mieux de rester un bon joueur de tennis. » Chose qu’on n’a plus tellement écrite sur Emma Raducanu depuis son sacre américain : une sortie prématurée à Indian Wells, une élimination au premier tour à Linz en novembre face à la 101e mondiale la Chinoise Wang Xinyu, des participations à Abu Dhabi et Melbourne annulées pour cause de Covid-19 et une sortie au premier tour à Sydney. Rien de bien surprenant pour une joueuse dont le manque d’expérience sur le circuit WTA est éclipsé par la dorure étincelante de son trophée américain.
À l’image de l’Emma de Jane Austen, le conte de fées d’Emma Raducanu ressemble avant tout à un roman d’apprentissage. « L’année 2022 va être difficile pour elle, elle va découvrir beaucoup de tournois, notamment l’Open d’Australie, note son ancienne capitaine de Billie Jean King Cup, Anne Keothavong. La dernière fois qu’elle est allée à Melbourne, c’était en juniors en 2019 et elle avait été sortie au premier tour. Il va falloir qu’elle s’habitue à beaucoup de choses cette année car tout lui est arrivé très vite, et pas uniquement sur les courts. Elle est regardée de toutes parts, elle est celle que les autres veulent battre... La pression a changé de camp. L’outsider est devenu une cible. »
Une cible consciente d’en être une. « Beaucoup de gens ne se doutent pas à quel point elle est intelligente, brillante même », note Matthew James. Andy Murray lui a récemment fait écho au micro d’Eurosport : « Elle a les pieds sur terre et elle est d’une très grande sagesse. » L’autre raison de croire au projet Raducanu se lit dans son entourage, à savoir les agents d’IMG Max Eisenbud (qui a porté Maria Sharapova au firmament, soit près de 280 millions d’euros en revenus publicitaires sur dix-neuf ans de carrière) et Chris Helliar (qui représente Naomi Osaka et Serena Williams depuis avril 2021), mais aussi son nouvel entraîneur Torben Beltz (qui avait accompagné Angelique Kerber lors de ses titres à l’Open d’Australie et l’US Open 2016).
Et il y a le plus important dans la belle histoire qu’on raconte depuis deux chapitres : son tennis. « Son jeu est extrêmement bien équilibré. Elle dispose d’un très bon retour, d’une bonne frappe de balle, d’un service solide et elle bouge très bien », résume Tumaini Carayol, spécialiste tennis du Guardian. Seule Française avec Clara Burel à l’avoir déjà affrontée (en septembre 2019, lors du tournoi ITF de Roehampton), la néo-retraitée Myrtille Georges confirme ces dispositions : « Sa progression a été plus qu’impressionnante entre le moment où je l’ai affrontée et ce que j’ai vu à la télé l’an dernier. Elle jouait vite mais n’avait pas encore cette qualité de balle, en revanche, elle avait déjà cette détermination sur le terrain, ce qui a dû compter dans sa progression. Pour l’avoir côtoyée hors du tournoi, c’était une bosseuse. » Et mentalement un roc, assurent son entourage comme ses adversaires. Sur les courts, mais aussi en dehors.
Ce mental en or suffira-t-il pour mener à bien sa première vraie saison complète sur le circuit WTA ? « Avec un programme plus lourd, l’important va être sa capacité à aménager des plages de récupération au bon moment, conclut Anne Keothavong. Il y aura des erreurs dans son parcours cette année, mais il faut qu’elle soit autorisée à les faire. L’Angleterre place de hautes espérances en elle, mais on sait tous qu’il lui est impossible de tout rafler. Si elle atteint la deuxième semaine de l’Open Australie, je dirai que c’est une performance fantastique vu sa fin d’année. » De son côté, l’intéressée confie avec placidité ne pas se soucier des opinions. « Ce qui compte, ce sont mes attentes à mon égard », a-t-elle confié à Sky News le mois dernier. La mesure, un don supplémentaire dont les fées auraient gratifié la belle Emma à la naissance. Reste les matches à accumuler pour l’expérience. Sur ce point, les fées ne pourront rien. Cela ne se gagne pas d’un coup de raquette magique.
Il est urgent d’ouvrir une enquête sur la Coupe des clubs champions 1993 et le Tennis coach 2022 et 2024
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Re: Emma
Merci Ludo meme si je connaissais tout ca, et bien plus
Qlq remarques:
Anne Keothavong est la soeur de l'arbitre Air je rappelle
Tumaini Carayol est un excellent journaliste noir je rappelle
Il y a une petite coquille dans l'article: Bormley c'est Londres pas Kent, enfin c'est plus le cas depuis 1965. Il y a une polemique sur le sujet mais bon pour moi Raducanu est londonienne, Londres
ah non l'article parle de la banlieue sud-est de Londres un peu plus loin.
"On n’avait encore jamais entendu parler d’elle hors du tennis et on l’a vu éclater au grand jour", si moi, dans le topic Fed cup il y a tres longtemps
RIP Matthew James, connard de pere tokar.
« Beaucoup de gens ne se doutent pas à quel point elle est intelligente, brillante même », les maths
Qlq remarques:
Anne Keothavong est la soeur de l'arbitre Air je rappelle
Tumaini Carayol est un excellent journaliste noir je rappelle
Il y a une petite coquille dans l'article: Bormley c'est Londres pas Kent, enfin c'est plus le cas depuis 1965. Il y a une polemique sur le sujet mais bon pour moi Raducanu est londonienne, Londres
ah non l'article parle de la banlieue sud-est de Londres un peu plus loin.
"On n’avait encore jamais entendu parler d’elle hors du tennis et on l’a vu éclater au grand jour", si moi, dans le topic Fed cup il y a tres longtemps
RIP Matthew James, connard de pere tokar.
« Beaucoup de gens ne se doutent pas à quel point elle est intelligente, brillante même », les maths
Nadoule
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Re: Emma
je suis grand et svelte, mais effectivement pervers aussi, par contre aucune proposition déplacée au travail.fed4ever a écrit : ↑ven. 14 janv. 2022 20:32J'avais un collegue qui frenquentait des clubs ou des filles avec des talents lui marchaient sur le corps, c'etait un petit, laid et pervers, il a fini par etre vire pour multiple harcelements sur des nouvelles, proposition de massage de pieds notamment, ca rappelle qlq1 tiens
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Re: Emma
https://www.theguardian.com/sport/2022/ ... ennis-star
Une mesure d'eloignement d'une duree de 5 ans et travaux d'interet general pour Amrit Magar 35 ans(on devine son origine )
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Nadoule
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Re: Emma
non je pense pas que tu devines tocard
nepali
https://conandaily.com/2022/02/22/amrit ... -raducanu/
La magnanimité appelle la magnanimité, l'indifférence appelle l'indifférence, et le mépris appelle le mépris. Telle est la charte des êtres libres et, pour ma part, je n'en reconnais aucune autre
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Re: Emma
c est des purs detraques sexuels dans cette region entre les nepali les indiens et bangladais ( bengali? ) d ailleurs je crois qu il y a un des plus gros bordel du monde au bangladesh
encore plus dixa que les arabes du moyen orient et les connards de chinois
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Re: Emma
moi aussi j ai moins de libido qu avant
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Re: Emma
Tu connais pas cette affaire, la majorite des violeurs etaient des asiansdantaface a écrit : ↑mer. 23 févr. 2022 17:02c est des purs detraques sexuels dans cette region entre les nepali les indiens et bangladais ( bengali? ) d ailleurs je crois qu il y a un des plus gros bordel du monde au bangladesh
encore plus dixa que les arabes du moyen orient et les connards de chinois
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_d ... _Rotherham
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Re: Emma
Ajouté 7 minutes 42 secondes après :
non je connaissais pas merci j ai tout lufed4ever a écrit : ↑mer. 23 févr. 2022 17:05Tu connais pas cette affaire, la majorite des violeurs etaient des asiansdantaface a écrit : ↑mer. 23 févr. 2022 17:02c est des purs detraques sexuels dans cette region entre les nepali les indiens et bangladais ( bengali? ) d ailleurs je crois qu il y a un des plus gros bordel du monde au bangladesh
encore plus dixa que les arabes du moyen orient et les connards de chinois
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_d ... _Rotherham
putin les pak pak cette sale race les wesh wesh de banlieue sont des gentlemans par rapport à eux
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Re: Emma
fed4ever a écrit : ↑mer. 23 févr. 2022 17:05Tu connais pas cette affaire, la majorite des violeurs etaient des asiansdantaface a écrit : ↑mer. 23 févr. 2022 17:02c est des purs detraques sexuels dans cette region entre les nepali les indiens et bangladais ( bengali? ) d ailleurs je crois qu il y a un des plus gros bordel du monde au bangladesh
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Re: Emma
Raducanu
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